
Mais Pierre Grise c'est aussi des Moments Magique

Le jour de l'escalade la tradition est respectée avec une Marmite en chocolat en fracasssant la marmite on dit "ainsi que meures les soldats du Duc de savois" (ou plus courament c'est ainsi que meurs les Savoyards )
Les fêtes étaient un moment toujours attendu avec impatience les fêtes c’était bien sur Noël, la fête National (le 1er Aout) mais avant cela il y avait les promotions à l’école mais il y avait aussi la fête de l'escalade une petite explication s'impose voici le récit.
En 1602, Genève, république riche et prospère, attire la convoitise des Savoyards. Charles-Emmanuel 1er, projette de faire de Genève sa capitale au Nord des Alpes et de lutter contre le calvinisme avec l'appui du pape Clément VIII, malgré «une paix jurée et rejurée».
Ainsi, la nuit du 11 au 12 décembre 1602, une des plus sombres de l'année, une troupe de 2000 soldats débarque par surprise. Arrivés à Plainpalais les mercenaires escaladent les murailles qui entourent la ville. C'est pourquoi la commémoration porte le nom de l’«Escalade».
Les Genevois s'arment de courage et remportent la victoire
L’alarme est donnée à 4h30 par un coup d'arquebuse lancé par une sentinelle. La Clémence, cloche de la cathédrale Saint-Pierre, sonne le tocsin, soutenue par toutes les cloches du monument.
Les citoyen-ne-s armé-e-s de courage et de hallebardes sortent défendre la cité aux côtés de la milice bourgeoise et de la garde de soldats. Tous les moyens sont bons pour contrer l'ennemi.
De nombreux récits soulignent le courage de la Mère Royaume, qui ébouillante un Savoyard de sa marmite de soupe. En son hommage, depuis 1881, des marmites en chocolat, décorées de l'écusson genevois, sont vendues et dégustées chaque année à cette période.
Les Savoyards auraient peut-être remporté la victoire s'ils avaient pu faire sauter la porte Neuve selon leur projet. Mais Isaac Mercier les en empêche en faisant tomber la herse; il barre ainsi le passage à la masse des troupes.
Les ennemis repartent bredouilles et laissent derrière eux 54 soldats. Au petit matin, les Genevois comptent 18 morts et vont se recueillir dans les temples, sous la houlette de Théodore de Bèze.
En 1603, le traité de Saint-Julien marquera la fin des hostilités. Les cours européennes appuient ce processus de paix. Genève bénéficie entre autres du soutien du roi de France Henri IV qui venait de signer l'Edit de Nantes, de la cour d'Angleterre, et du duc de Wurtemberg.
L'Escalade aujourd'hui
Chaque mois de décembre, Genève s'anime pour célébrer l'Escalade, entre traditions, humour et célébrations officielles. Autre événement festif, la célèbre course de l'Escalade dans la vieille ville a lieu au début du mois de décembre et rassemble de nombreux et nombreuses participant-e-s de tous âges.
Voici la Transcription des l'escalade
TRANSCRIPTION DU RECIT DE L’ESCALADE
Chapeau Rouge Lect
Guait Roset
Pictet De la Ryve
Maisonneuve Maillet
Du Villar Favre
Du Pan Mestrezat
Rigot Franc
Savin Varace
Dimenche XIIe decembre 1602 à 8 heures de matin
4 seigneurs syndics
Seigneur lieutenant
Surprise
D’autant que ce dimenche 12e jour de decembre, un peu après minuit, les troupes de
Savoye, soubz la conduite d’Albigny, ayans esté ramassees dextrement et secretement
peu de jours auparavant, se trouvent pres de ceste ville, et ayans donné ordre, à ce
qu’ils pretendoient, approcherent si coyement vers le fossé vis à vis de la maison du
sieur Julian Peaget, entre la porte de la Monnoye et la porte Neufve, que sans estre
descouverts, ils firent passer les plus determinez, au nombre d’environ 300 bien
armez, par dessus les clayes, avec trois eschelles qui sont faites d’artifice exquis, se
demontent, portent et eslevent si hault qu’on veult.
Ils plantent leurs eschelles contre la muraille, montent coyement, entrent à la file en
bon nombre. Estans entrez, ils descouvrent une ronde qu’ils laissent passer, sans estre
descouverts d’icelle. Il estoit les deux heures et demi, la nuit estant fort obscure. Une
seconde ronde passe tost après, assavoir François Boussesel, qui, descouvrant quelque
chose, s’aproche pour scavoir que c’est. Ils renversent par terre celuy qui crioit : « qui
va la! ». Le porte lanterne eschape et commence à crier. Eux, ja montez au nombre de
plus de cent, envoyent leur petardier à la porte Neuve pour y applicquer son petard.
D’Albigny estant dehors aux barrieres pour faire jouer les siens promptement, ce
petardier, suivi de quelques autres, dont les uns se saisirent de l’advenue de la porte
Tartasse pour faire teste au secours, les autres deliberent s’emparer de la maison de
Peaget et de quelques autres pour entrer par divers endroitz dedans la ville, quand
leurs compaignons seroient montés, afin de se rendre maistres de la place ; les autres
donnent à la place de la Monnoye pour faire teste au secours qui pourroit venir de St
Gervaix et de la ville.
Estans presques tous entrés, ils commencerent à faire leur execution, mais Dieu
commença aussi à besoigner pour nous, ses pauvres enfans. Ils enfoncent une porte
chez Peaget et tuent un sien serviteur, fils de François de Baptista, portier, qui
accouroit contre eulx. Mais l’alarme donnee, comme ils predendoient forcer la porte de
devant et faire de mesmes en une autre maison prochaine, ils entendent que l’on
sonnoit le toxain bien rudement et qu’a la porte de la Monnoye gens accouroient pour
les repousser. Ce qu’ayant esté fait avec grand peyne, le coup de Dieu fut
premierement sur le petardier tué devant qu’avoir pu effectuer ce qu’il pretendoit,
secondement sur ceux qui, sortis des maisons au cri de leurs compagnons, furent
terrassés. Cela se faisoit entre trois et quatre heures.
Ces brigands entendans que leur petardier estoit tué, que consequemment leur secours
promis par d’Albigny manquoit, les plus mauvais abatus par terre, les nostres se
renforcent et rallient de minute en minute, commencent à regaigner la muraille, les
uns se jectans du hault en bas sans corde ni eschelle, les autres se coulans comme ils
pouvoient, les autres, pensans descendre par leurs eschelles, les rompirent a la foule.
L’artillerie chargee de dragees donnoit cependant dedans les fossez et es environs de
la porte (fol. 193) Neuve. Il y avoit aussi un nombre d’arquebousiers en la petite isle
proche de ce fossé ou estoit l’ennemi, qui ne tiroient gueres à faute.
Par ainsy, en une heure et demi, parmi les tenebres, Dieu monstra la lumiere de sa
grace à ceste ville et couvrit d’ignominie eternelle ses ennemis. Outre les tués sur la
place, on en atrappa en vie treize. Le nombre de leurs tuez, pendus et blecez, les uns à
mort, les autres estropiés rudement, monte a trois cens, François reniés et Savoyards.
Ils estoient dehors, tant au bord du fossé avec d’Albigni et en Plain Palais, et pres de la
porte Neuve, deux mil et plus de pied et de cheval, qui se retirerent fort
honteusement.
Ceci fait, on s’est assemblé pour adviser es occurrences et ce qu’on auroit à faire des
prisonniers, et arresté qu’après qu’ils auront heu l’estrapade pour tacher de descouvrir
les traistres de la ville desquelz ils se sont vraysemblablement servis, après ce, qu’on
les pende au boloardde l’Oye. Item que noble Jean Savion, conseiller, aille demander
aux sieurs baillifs de Nion, Morges et Lausanne jusques a 300 hommes pour mesler
avec nos compagnies, suivant la convention cy devant de ce faite avec Messieurs de
Berne
AEG, RC 97, fol. 192-193
Lexique :
dextrement :adroitement
coyement :doucement
clayes : fortifications
se coulant : se glissant
dragées : grenaille
estrapade : torture consistant à hisser quelqu’un au bout d’une corde et à le laisser
tomber brutalement
boloard de l’Oye = boulevard de l’Oie : bastion situé à l’emplacement de la place
Neuve
Paroles des principales strophes en arpitan vieux Patois genevois
Cé qu'è lainô, le Maitre dé Batailles
Que se moqué et se ri dé canaille,
À bin fai vi, pè on desande nai
Qu'il étivé patron dé Genevouai.
I son vegnu le doze de dessanbro,
Pè onna nai asse naire que d'ancro;
Y étivé l' an mil si san et dou,
Qu' i veniron par là ou pou trè tou.
Petis et grans, ossis an sevegnance,
Pè on matin d' onna bella demanze,
Et pè on zeur qu' y fassive bin frai,
Sans le bon Di, nos étivon to prai!
Dedian sa man il y tin la victoire,
À lui solet en démure la gloire.
À to zamai son Sain Non sai begni!
Amen, amen, ainsi, ainsi soit-y!
Traduction française des principales strophes
Celui qui est en haut, le Maître des batailles,
Qui se moque et se rit des canailles
A bien fait voir, par une nuit de samedi,
Qu'il était patron des Genevois.
Ils sont venus le douze de décembre,
Par une nuit aussi noire que d'encre;
C'était l'an mil six cent et deux,
Qu'ils vinrent par là un peu trop tôt.
Petits et grands, ayez en souvenance
Par un matin d'un beau dimanche,
Et par un jour où il faisait bien froid,
Sans le bon Dieu, nous étions tous pris!
Dedans sa main il tient la victoire,
À lui seul en demeure la gloire.
À tout jamais son Saint Nom soit béni,
Amen, amen, ainsi, ainsi soit-il
Et il y avait Noël
Noël a Pierre-Gris c’était un moment magique le 24 décembre c’était pour nous les enfants un jour comme les autres, les petit allait se couché vers 20h00 Pierre-Grise s’en dormais doucement ce soir était pas tout à fait comme les autres cette nuit du 24 Decembre ,Chalande c’est le nom genevois du père Noël, allais totalement transformer Pierre-Grise sans aucun bruit , le soir avant d’aller nous coucher nos souliers nettoyez ont les plaçait au en demis cercles vers la superbe cheminée du grand salons meublé du 19ème d'une grande beauté, les souliers plus petits partait de droite les plus grand finissait à gauche , le 25 décembre la magie de noël opérait, un grand sapin qui hier soir n'était pas là se montrait tous décorer bougie est de guirlande d’or et argent de belles boules brillantes, la magie de Noël était là nos yeux brillaient de tous leures éclats, magie le réveil était aussi merveilleux tous Pierre-Grise s’éveillait au son de la musique le chanson « il est née le divine enfant » toute la maison résonnait de cette mélodie céleste nous descendions comme des fous pour aller voir ce que chalande nous avaient apporter pendant la nuit de noël nos yeux rayonnaient de bonheurs , merci à toi Marraine Odette et Parrain François pour ce bonheur que tu nous a donner dans ces moments magiques, cela pour certain de enfants n’avaient pas ou plus de parents biologique sans parents comme c’est mon cas. Pour anecdote parrain François ma raconter que à la radio suisse romande avant noël RSR avait une émission pour offrir des cadeaux aux enfants les plus démuni cette année-là ce fût pour le home d’enfants est Pierre-Grise a été retenu, si bien que Marraine Odette et Parrain François ont été submergé de cadeau si bien ques ils ont eu des cadeaux pour les trois année suivante
Marraine Odette était pour nous une merveille, quand nous étions tros agiter avant d’aller ce couché elles nous chantaient des chansons pour nous aider à nous endormir voici l’une d’elles :
On s’accompagne à la guitare pour débutants Capot sur III ; les accords C Am G
C'était sur la tourelle d'un vieux clocher bruni
C Am
C’était sur la tourelle
G C
D’un vieux clocher bruni
C G
Une jeune hirondelle
G C
Le cœur encore bien frêle
G Am
Etait au bord du nid
G C
Etait au bord du nid
C Am
Courage dit sa mère
G C
Ouvre ton aile au vent
C G
Ouvre-la toute entière
G C
Dans l’air et la lumière
G Am
Et t’élance en avant
G C
Et t’élance en avant
C Am
Mais l’hirondelle hésite
G C
Et dit : c’est bien profond
C G
Mon aile est trop petite
G C
Mon cœur bat bien tros vite
G Am
Je m’en vais choir au fond
G C
Je m’en vais choir au fond
C Am
L’hirondelle légère
G C
Ouvre son aile au vent
C G
L’ouvre bien tout entière
G C
Dans l’air et la lumière
G Am
Et s‘élance en avant
G C
Et s‘élance en avant
C Am
Sa mère est avec elle
G C
De tous son cœur chantait
C G
Sa chanson d’hirondelle
G C
Qui monte claire et belle
G Am
Au Dieu qui la portait
G C
Au Dieu qui la portait
C Am
Je suis comme l’hirondelle
G C
Je vais vers l’avenir
C G
Ma vie me sera belle
G C
Adieu soyez fidèles
G Am
Garder mon souvenir
G C
Garder mon souvenir
C Am
Quand je me suis lancée
G C
Du haut de notre toit
C G
Le bon Dieu m’a portée
G C
Petite comme toi
G Am
Va dans ton envole
G C
Va dans ton envole